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Vers le Soleil Levant - Paris/Pékin/Paris 2010
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Vers le Soleil Levant - Paris/Pékin/Paris 2010
1 août 2010

28 et 29 juillet - sortie de Chine

Nous étions installés au Sud Est de Pékin, en banlieue et nous reprenons la route faite hier en bus. Pour éviter les embouteillages, nous partons à 6 H mais nous passerons presque deux heures pour faire les 80 kilomètres qui nous séparent du site de la grande muraille à Badaling.

Un bouchon de 2 kms nous bloquent pendant 15 minutes. Au bout de 250 kms, nous changeons de région et nous voyons qu’il ne faudra pas faire demi-tour quand nous constatons que sur la file de gauche des camions sont à l’arrêt sur une vingtaine de kilomètres. C’était sans savoir ce qui nous attendait, car à notre tour quelques kilomètres plus loin nous sommes aussi bloqués. Après avoir patienté un peu dans la file de poids lourds, nous suivons un bus qui s’est engagé derrière un petit camion sur la bande d’arrêt d’urgence. Nos esprits occidentaux sont un peu choqués mais pas pour longtemps. Nous voyons bien que c’est la seule solution pour remonter les 3 kilomètres qui précèdent des travau. Nous roulons ainsi pendant 40 minutes.

A l’heure du déjeuner, nous voulons nous arrêter sur une aire de repos mais ne trouvons pas de place parmi les poids lourds, nous continuons notre route et bifurquons comme prévu vers le nord quelques kilomètres après. Quand arrive l’aire suivante (environ 40 kms) nous sommes très contents d’avoir pris un peu plus de temps car nous avons ici plein de place.

L’étape est très longue et nous arrivons à 19 h 30 après 11:10 h de conduite.

Nous sommes comme toujours installés sur le parking derrière un hotel et nous apprécions l’annonce de Manel qui nous dit que nous ne partirons que le lendemain vers 14h. En effet, l’organisation locale se charge de faire les formalités en douane (à 3 kms de notre parking), nous pourrons pendant ce temps nous promener dans la ville.

Après une bonne nuit et un réveil naturel, nous entreprenons les travaux que nous n’avions pas pu faire jusqu’ici. Jean achète un morceau de cuivre et arrive à bricoler une dérivation pour amener le gaz à son frigo. Il avait une fuite au détendeur qu’il avait essayé de boucher sans résultat depuis plusieurs jours. Dédé trouve l’origine de la fuite d’eau qui dure encore et il rebranche le tuyau d’arrivée. Je fais le grand ménage du frigo qui a souffert du renversement de certains produits. La chance continuant d’être avec nous ce matin et Jean ayant réussi à se connecter à internet, nous pouvons envoyer le fichier du site web à Nancy. Nous avions constaté avec elle hier que nous avions oublié d’utiliser la connexion à Pékin et nous ne pensions pas pouvoir reprendre contact avant plus d’une semaine. C’est donc après une bonne matinée où nos petits problèmes se résolvent et quelques courses dans les boutiques environnantes que nous prenons notre dernier repas en Chine dans nos camping-car. A 14h, nous faisons route vers la douane, un grand arc -en-ciel marque le passage et me fera penser à l’entrée d’un parc d’attraction. Il est vrai que l’entrée en ville était marquée par des troupeaux de dinosaures, deux d’entre eux surplombaient d’ailleurs la route.

Nous attendrons longtemps le droit d’accéder au contrôle des papiers. Comme le temps est agréable, nous restons dehors et prenons plaisir à regarder le passage des véhicules mongoles. Des dizaines de 4x4, tous pareils, style jeep, sont bondés et avancent dans un désordre et un brouhaha surprenant. Les deux douaniers présents semblent débordés, ils font parfois vider le contenu des véhicules et nous nous demandons comment les chauffeurs arrivent à tout remettre en ordre tellement il y a de cartons ou de produits dans leur petit véhicule. Un nous amusera plus particulièrement, il transporte un carton de plus de 2 mètres sous le chassis. Cela nous rassure aussi sur l’état de la route car nous devons suivre des pistes pendant deux jours.

Au bout de trois heures du coté chinois, nous ne passons qu’une demi-heure pour sortir du coté mongole. Nous traversons la ville sur une route asphaltée et partons très vite par la piste. Au bout d’une vingtaine de kilomètres et deux heurs de route, nous nous arrêtons en pleine nature pour le bivouac. Les premiers s’installent sur le bas coté, nous faisons de même mais sommes enlisés dans le sable. Nous sortons les grilles plastiques et nous pouvons bouger. André n’a pas cette chance et doit être tiré avec le 4x4. Georges s’en occupe et cela lui rappelle l’installation des mobil home !! Après ces petites péripéties, nous apprécions le calme des lieux.

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